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Nous.
La fin de ce premier quart du XXIe siècle est inquiétante. L’humain, devenu son propre prédateur à l’échelle du Globe, dispose d'une puissance militaire qui n’a pas d’égale dans son histoire. Les nouveaux armements peuvent détruire et tuer massivement à des milliers de kilomètres de leur base au sol, sur les mers, ou dans les océans. Parallèlement, sur tous les continents, le trafic d’armes et d’explosifs «portables» -surabondance consécutive au constat précédent- génère la prolifération de groupes armés dont la sauvagerie est incontrôlable. Depuis l’invention de l’arme à feu, le meurtre organisé et impuni ne s’est jamais aussi bien porté. Sur Terre nul endroit n’est à l’abri de menaces guerrières très lointaines mais terribles.
L’histoire a pourtant connu des armées non seulement décimées par elles-mêmes, mais aussi par la peste, le choléra, le typhus, etc. Maladies qu’elles transmettaient en même temps aux populations civiles. Mais rien n’y fait, le pouvoir militaire ne cessé de croître. Une nouvelle étape a été franchie dans cette progressionau XXe siècle: l’utilisation des maladies contagieuses comme arme nouvelle (voir par exemple les Amants sacrifiés de Kyioshi Kurosawa). Cette idée a germé aussi vite que la médecine moderne a progressé. Récemment, les pays qui combattent pour diriger la planète ont provoqué une panique mondiale à propos de la Covid-19. On ne peut s’empêcher de faire le lien entre panique sanitaire organisée et crainte de perte d’hégémonie. Surtout dans ce cas précis où un doute fortement justifié persiste sur l’origine biologique du coronavirus SARS-Cov-2. Est-il simplement un événement naturel ? A-t-il été élaboré à des fins scientifiques et pacifiques ? A-t-il été fabriqué à des fins militaires ? Ou ... les trois ? Cette épidémie, événement ambigu, ni naturel ni artificiel, manipulé à l’échelle du monde (j’y reviens) et traité de façon militaire par la plupart des gouvernements des "grands" états me permet de joindre les menaces armées aux menaces ordinaires, aux maladies, aux famines, aux accidents graves et aux trahisons du sort.
Je.
Bien sûr, je ne gère pratiquement aucun paramètre de ces dangers qui jaillissent à l'improviste comme le Vésuve ou la Soufrière se réveillent. Impossible d’en démêler l’écheveau des causes et conséquences. La jungle de l’actualité me contraint à la traverser au coupe-coupe. Que tirer de vivifiant de cette végétation luxuriante de masses d’acier, d’explosions, de paysages dévastés, de ruines, d’immeubles béants, de morts prématurées, de chairs blessées, de foules ébahies, de files d’attente résignées, de larmes ? Que tirer des gloses, des péroraisons, des déclamations stériles, des discours qui aiment la mort ? J’en perçois la piqûre vive. Je me soigne à l’ironie brûlante. Je vide les vases de leur contenu fétide et n’en dessine que les contours.
Cependant la vie qui aime la vie traverse tous ces dangers. La vie qui esquive les obstacles. La vie qui cueille ses indispensables moments d’insouciance. La vie qui construit ses réparations. La vie qui pardonne. La vie qui donne aux savants le temps d’expliquer. La vie qui donne aux autres le temps d’apprendre puis de prendre la place. La vie qui offre les rencontres à bourgeons de printemps. La vie qui parsème l’âme de fleurs d’oranger quelle que soit la saison. La vie qui pousse l’horizon perpétuellement fuyant. La vie qui colore la mer en vert et bleu. La vie qui aime la lumière. La vie qui aime toutes les couleurs de la lumière. J’en perçois l’essence céleste, je la capture au vol. Je la sème partout pour qu’elle pousse dans les vases vidés de leurs violences. Je sème la couleur avec persévérance. Voyez comme elle pousse !
image 1201 - L'épidémie de Covid-19.
Ou la panique mondiale.
Encre sur médium, 90 x 60 cm, 370€
image 3190 -Il y a eu la reine Zenobie.
Palmyre, 3e siècle (ère chrétienne). La reine Zenobia tente de s’émanciper du pouvoir impérial romain.
source: photographies de Marie-Chantal Frère-Sautot, philosophe et archéologue.
Encre sur médium 80 x 60 cm, 350€.
image 1251b - Crime d'état.
Londres, 2006, empoisonnement de l’espion russe Litvinenko, au Polonium 210.
Sources Web : Vladimir Poutine par Alexey Nicolsky, Sputnik via La Dépêche, 30/03/2022; Margaret Thatcher aux environs de 1980, Historia/Shutterstock.com via Britannica.
Encre sur medium, 80 x 60cm, 150€.
image 1229b - Meurtre impuni.
Takhar, Afghanistan, assassinat du «commandant» Massoud au moyen d’une caméra piégée manipulée par deux «journalistes».
Source : Causeur, 13 sept 2021:
https://www.causeur.fr/massoud-la-complexite-dun-personnage-dans-un-pays-patchwork-209896
Encre sur médium, 80 x 80cm, 350€.
image 2647b - Guerre Israel/Gaza.
Gaza, affrontements entre les lance-pierres des Palestiniens et les chars de l’armée israélienne.
Source Web, référence perdue.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 250€.
image 3188 - Destinée ou fatalité.
Jérusalem, affrontements entre l’armée régulière et les Palestiniens fréquemment lésés par la capture de territoires contestés.
source Web news sky, https://news.sky.com/story/amnesty-international-accuses-israel-of-imposing-apartheid-on-palestinians-12530382
Encre sur médium, 80 x 60cm, 200€.
image 3156 - Le grand piège.
Guerre Russo-ukrainienne. Missions journalistiques du côté ukrainien.
Sources web : 1) James Marson, Wall Street Journal, 20 sept 2022, photo Emanuele Sattoli 2) Euronews 31 août 2022; 3) Euronews 8 sept 2022.
Encre sur médium, 80 x 80cm, 350€.
image 3157b - Téhéran, Mahsa Amini.
Jeune femme assassinée au cours d’un interrogatoire à Téhéran le 20 ou 21 sept. 2022.
Sources Web : 1) AFP-Huffpost-Atta Kenare-sept2022; 2) Le Temps, sept. 2022.
Encre sur médium, 80 x 80cm, 250€.
image 1397b - Emigrants errant.
Il est des misérables discrets attachés à leur chaumière et d’autres qui errent d’un abri à un autre.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
image 1222b - Le mur disparu (Berlin).
La mère de Willy Brandt, chancelier d’Allemagne de l’Ouest, était une couturière qui a consacré sa vie à l’éducation de son fils. Le Mur de Berlin, symbole de la «guerre froide» entre l’ex URSS et l’Occident a été détruit par la foule à partir du 9 novembre 1989 sous le mandat de ce chancelier. Depuis, une course de roller très renommée traverse le tracé de ce mur disparu.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 200€.
image 1225b - Meurtre sur la Promenade.
Le 14 juillet 2016 un camion fonce dans la foule en fête causant 86 morts et 458 blessés. L’attentat a été revendiqué par l’Etat Islamique DAECH bien qu’il semble que le tueur ait agit de sa propre initiative.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
image 2857b - Démonstration française.
A l’ouverture officielle des candidatures aux élections présidentielles françaises de 2022, un nombre inattendu de postulants se sont annoncés. A un moment donné il y avait 25 candidats pour l’unique fauteuil présidentiel de l’Elysée.
Encre sur médium, 60 x 80cm, 200€.
image 1316d - La colère des gens.
Après un mois d’agitations spontanées, le samedi 17 novembre 2018 une première manifestation du mouvement des «Gilets Jaunes» organisée sur le plan national occupe systématiquement les rond-points routiers. Ce type de protestation va se répéter chaque semaine pendant toute l’année 2019 et durer jusqu’en mars 2020. Les mesures de confinement décrétées par l’Etat français pour lutter contre la Covid-19 vont stopper net ce mouvement.
Encre sur médium, 80 x 80cm, 250€.
image 3200 - L’incendie de Notre-Dame de Paris.
Lundi 15 avril 2019, un incendie se déclare dans les combles de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet incendie reste actif pendant plus de 15 heures. Le chœur, la nef et le transept sont gravement endommagés. Le monde entier a pu voir tomber la flèche construite par l’architecte Viollet-le-Duc entre 1857 et 1860. Ce qui a moins été dit est que la cathédrale a été largement restaurée au XIXe siècle par deux architectes. Eugène Viollet Le Duc étant associé à un autre érudit, Jean-Baptiste Lassus. Le décès prématuré de ce dernier laisse Viollet-le-Duc, seul maître des travaux.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
Images d’Epinal au bord de l’autoroute.
Sur l’aire de repos ouest de Sandaucourt, autoroute A31 (APRR), dans les Vosges, le voyageur est surpris par de nombreuses figures grandeur nature représentant des grognards de Napoléon Ier. On se demande à quelle bataille peuvent faire allusion ces soldats dessinés par un trait fort. En fait, il s’agit d’une évocation de l’imagerie d’Epinal, ville voisine, qui a eu un succès considérable. Fondée en 1796, elle va s’adapter et résister jusqu’au début du XXIe siècle. Convertie en musée, elle conserve encore un atelier.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 250€.
image 3193 - Pause pour les enfants.
Le château de Vaux-le-Vicomte, construit par Nicolas Fouquet entre 1657 et 1661, est fréquemment utilisé par les cinéastes. Ici de très jeunes filles costumées pour une histoire inconnue. Le destin de Fouquet, condamné par Louis XIV (sous l’influence de Colbert) à l’emprisonnement à vie interpelle la raison. Le château ne sera pas démantelé, mais le mobilier sera dispersé. Même les carrelages des communs feront l’objet de tristes négociations.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 200€.
image 3199 - Garçons jouant dans la cour de Dieu.
Des garçons d’une douzaine d’années jouent au foot sur le carrelage de marbre de la cour d’une mosquée à Istanbul.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
image 2451 - Encore une fois, clin d’oeil à Auguste Bartholdi.
A Lons-le-Saunier, au bord d’un parking ombragé, la statue de Rouget-de-Lisle, s’adresse à une foule invisible. Conçue par Bartholdi, sculpteur de la Liberté, et fondue par Thiébaut en 1882, cette statue monumentale participe explicitement à la légende qui se construit peu à peu autour du personnage. La Marseillaise venait d’être déclarée hymne national (1879).
Encre sur médium, 90 x 60cm, 300€.
image 3195 - Clin doeil à Maurice Calka.
Pour protéger les vitraux de l’église Saint-Jean l’Evangéliste de Dole (Jura), Maurice Calka, artiste polyvalent a réalisé une Apocalypse en acier qui fait le tour de l’église. Très expressives, les scènes sont illustrées avec une maîtrise remarquable de la soudure. Située à l’écart de la vieille ville, inaugurée en 1962, cette église en béton armé, dessinée par l’architecte Korady, mérite d’être visitée.
Encre sur médium, 60 x 90cm, 350€.
image 1655b - Indice de la mutitude.
La foule n’est pas toujours présente au musée des Beaux-Arts de Besançon. Mais on y rencontre souvent des petits groupes de visiteurs guidés par de savants commentateurs. Ce jour-là, quelques personnes particulièrement attentives écoutaient un guide qui décrivait dans le détail une statuette antique.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 200€.
image 3196 - Clin d’oeil à un historien.
Le belvédère de la Croix du Dan au dessus de Poligny est un lieu idéal pour expliquer le paysage et aussi l’histoire du bourg qui a eu son heure de notoriété à la fin du moyen-âge. De nombreux érudits viennent y développer leur art du discours savant sous le soleil qui tape, dans la pluie qui persiste ou le vent qui fraîchit. Ce jour-là, le vent était frais.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
image 1212b - hommage à Camille Claudel 1.
Le musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine tourne le dos à la centrale nucléaire qui est proche de la ville. Parmi une belle collection d’oeuvres remarquables, on peut y voir une petite statue sublime de l’artiste qui exprime son émouvante supplication sans réponse.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 350€.
image 3192 - Camille Claudel longtemps après.
Ce jour-là, la salle de vision vidéo n’était pas fréquentée. Quelques chaises semblaient vissées au sol de cet espace d’un blanc clinique. L’artiste n’est plus là et, sur son errance, on construit un monde de symboles qui probablement nous concernent d’abord nous. Si elle revenait, avec quel regard verrait-elle ces mises en scène ?
Encre sur médium, 80 x 60cm, 350€.
image 3187 - Pause à l’AuditOrium de Dijon.
Ecouter un concert à l’auditorium (auditOrium) de Dijon, conçu par une armée d’architectes et de techniciens du son (américains, parisiens et dijonnais, 1998) est une expérience entière. Non seulement l’acoustique a été travaillée dans les moindres détails mais l’architecture est incroyablement lumineuse et aérée, quasi en mouvement. Mais, peut-être qu’une grande partie du public, plus sensible à la musique qu’à l’élégance des escaliers les escalade sans les voir vraiment.
Encre sur médium, 80 x 60cm, 300€.
images 3149(c1, c2, c3) - Jardin Lyrique, triptyque.
Projet de tenture, fond de scène pour l’association de chant lyrique Clair Obscur Lyrique dans le cadre des Nuits d’Orient de Dijon. Cette pièce devait mesurer 2,20m de haut x 5m de long. Diverses circonstances ont fait qu’elle n’a pas été finalisée. Finalement, elle est convertie ici en triptyque de taille plus «portable».
Encre sur médium, global : 240 x 80cm, chaque panneau 60 x 80cm, 700€.
Source gauloise.
Le Suran à Loisia (Jura). Les Gaulois, comme bien d’autres peuplades, vénéraient les sources. Bien que rien n’indique que la source de cette jolie rivière ait été vénérée à l’époque gauloise, je m’imagine qu’ils n’ont pas pu ignorer un lieu aussi propice à interroger le mystère de l’eau qui sort du rocher, jour après nuit, saison après saison, siècle après siècle. Au soleil couchant, pourtant indirect, la lumière y est sublime.
Encre sur médium, 80 x 65cm, 300€.
image 3189 - Palais du Golestan à Téhéran, période Kadjar.
Ce palais largement rénové au XIXe siècle est décoré de motifs qui mêlent les traditions persanes les plus anciennes et les influences anglo-saxonnes de l’époque. Décor baroque surprenant que je me suis plu à transposer dans un mode intemporel.
Encre sur médium, 80 x 80cm, 250€.
image 3197 - Palais du Golestan, autre version.
Le manteau musulman révisé à l’échelle des civilisations persanes est source d’une force mystérieuse qui semble invincible à l’échelle des millénaires.
Encre sur médium, 80 x 80cm, 250€.
Image 2809b - Caravane.
Les caravanes qui ont traversé le moyen Orient ont transporté tout ce qui est nécessaire à la vie le long des routes de la soie depuis les confins de la Chine jusqu’à la Méditerranée. Les mêmes routes ont été empruntées alternativement par les armées qui ont semé la mort et par des hordes de touristes fascinées par la grandeur des paysages et des vestiges des civilisations qui ont modelé les derniers millénaires du monde des humains.
Encre sur médium, 80 x 120cm, 750€.
image 3198 - tapis d’Ispahan
Ce tapis imaginaire ne diffuse pas les parfums du Grand Bazar d’Ispahan mais ceux de centaines de fleurs impossibles qui tressent les rêves de déserts plus montagneux que le Zagros.
Encre sur toile synthétique, 110 x 180cm, 300€.
fin de la page Exposition Cuiseaux 2023